Adapta3D Engages Student Makers With Disabilities at École Madeleine Bergeron

September 18, 2025

École Madeleine Bergeron is a specialized school in Quebec City that serves over 120 students with disabilities aged 4-21 from across eastern Quebec.

Students at École Madeleine Bergeron in Adapta3D.Guillaume Chénard is a psychoeducator at the school, working with students on behavioural issues. Already a fan of 3D printing himself and maker projects at home, he was looking for an accessible way to engage students at his school when he learned about Neil Squire’s Makers Making Change (new window) program and their open-source assistive technology designs.

“When students have accessible activities, they can have better days at school, they are more involved, so they have less problem behaviours,” he shares.

Working with students who are in a project-based employment skills class, he created the Adapta3D program. In Adapta3D, the students put together a catalogue of Makers Making Change assistive technology designs, and then take orders from students and staff — including occupational therapists and other clinicians — at the school, before building the devices and delivering them.

First, however, the students learn about 3D printing, gaining the necessary skills to take the project on.

“It took several months for the students to learn how to 3D print, to learn all the processes, and to really own the process — to make the project their own,” Guillaume says.

It’s very much a student-driven process, both “by and for” people with disabilities. The students select the devices for the catalogue based on both their ability to make the designs and the needs of students in the school, even testing the devices themselves.

The students found the process very rewarding.

“I think they enjoyed it a lot,” Guillaume shares. “One of them told me that after [delivering the devices], she was walking in the school and she saw in a class one of their devices being used by a student — she was really proud.”

Guillaume also says the project highlights the need for affordable assistive technology.

“Working in a school like this, often we go shop online for specialized technologies, and it irks me that everything is so expensive,” he explains. “What about the families or the people who don’t have access? [. . .] That’s a big injustice in our system that people with a disability are sort of priced out of their own product. So, I think it’s very important to have a project like this.”


Adapta3D mobilise des élèves créateurs en situation de handicap à l’École Madeleine-Bergeron

L’École Madeleine Bergeron est une école spécialisée située à Québec qui accueille plus de 120 élèves en situation de handicap âgés de 4 à 21 ans provenant de tout l’est du Québec.

Élèves de l'École Madeleine Bergeron en Adapta3D.Guillaume Chénard est psychoéducateur à l’école et travaille avec les élèves qui ont des problèmes de comportement. Déjà passionné par l’impression 3D et les projets de bricolage à la maison, il cherchait un moyen accessible de faire participer les élèves de son école lorsqu’il a découvert le programme Fabricants pour le changement (nouvelle fenetre) de Neil Squire et leurs conceptions de technologies d’assistance à source ouverte.

« Lorsque les élèves ont des activités accessibles, ils passent de meilleures journées à l’école, ils sont plus impliqués et ont donc moins de comportements problématiques », explique-t-il.

En collaboration avec des élèves qui suivent un cours sur les compétences professionnelles basé sur des projets, il a créé le programme Adapta3D. Dans le cadre de ce programme, les élèves constituent un catalogue des conceptions de technologies d’assistance de Fabricants pour le changement, puis prennent les commandes des élèves et du personnel de l’école, y compris des ergothérapeutes et autres cliniciens, avant de fabriquer les appareils et de les livrer.

Mais avant cela, les élèves apprennent l’impression 3D et acquièrent les compétences nécessaires pour mener à bien le projet.

« Il a fallu plusieurs mois aux élèves pour apprendre à imprimer en 3D, maîtriser tous les processus et vraiment s’approprier la démarche — pour faire du projet leur projet », raconte Guillaume.

C’est un processus largement guidé par les étudiants, conçu à la fois «par et pour» les personnes en situation de handicap. Les élèves choisissent les dispositifs pour le catalogue en tenant compte à la fois de leur capacité à réaliser les conceptions et des besoins des élèves de l’école, testant eux-mêmes les dispositifs.

Les élèves ont trouvé ce processus très enrichissant.

« Je pense qu’ils ont beaucoup apprécié », confie Guillaume. «L’une d’entre eux m’a dit qu’après [avoir livré les appareils], elle marchait dans l’école et a vu dans une classe l’un de leurs appareils utilisé par un élève. Elle était vraiment fière.»

Guillaume ajoute que le projet met en évidence le besoin de technologies d’assistance abordables.

« Travailler dans une école comme celle-ci, souvent nous devons acheter en ligne des technologies spécialisées, et ça m’agace que tout soit si cher », explique-t-il. «Qu’en est-il des familles ou des personnes qui n’y ont pas accès? […] C’est une grande injustice dans notre système que les personnes en situation de handicap soient en quelque sorte exclues de leur propre produit. Je pense donc qu’il est très important d’avoir un projet comme celui-ci.»